Poème associé au Vagabond
Sur sa lente déchéance, il avait d'abord jeté un regard princier.
Avec le temps pourtant, il avait compris qu'il ne faisait que dériver. L'impression de se retrouver enfermé dehors avait grandi peu à peu et, il le sentait, était en train de remporter le combat.
La neige tombe et s’amoncelle
Devant les portes des ruelles
Que je traversai en pensant
Tout est passé trop vitement
Les doux flocons tombent et effacent
Les pas pesants que j’ai laissés.
Bientôt s’estomperont les traces
De mon errance tourmentée.
Le blanc enrobe de silence
Les murs que je quitte meurtri.
On pleure ce matin l’absence,
Demain, on fêtera l’oubli…
A suivre...
Retrouvez aussi ce poème en intégralité dans le recueil "Chercheurs d'Or" et le roman "Le poème dont vous êtes le héros"
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