Un nouveau jour, blanc, tel la page où tu écris,
Le destin dont tu rêves : ta route n’est tracée
Sur aucune carte… Non, personne ne prédit,
Ne choisit en ton nom, les mots qui peuvent rimer.
À chaque carrefour, chaque choix multiplie
Nos doubles éthérés naissant à la croisée,
Qui décident de suivre cette image jaunie
Ou ce vœu envolé revenu nous hanter.
Puis le temps se déguise, se tend, et s’arrondit,
Nous invite souvent, à la grande assemblée
Des fantômes. Il faut dire et chanter son envie :
L’hiver fut assez long, faisons route vers l’été !
À suivre...